Monsieur,
I'ay en quelques attaques de la fiebvere tierce, mais à présent ie m'en trouve par la grâce de Dieu délivré, encore que la faiblesse m'en demeure, qui est aussy cause que ie suis court pour ce coup n'ayant chose digne de vostre cognoissance horsmis les nouvelles de Levant que vous verrez dans la duplicate du sieur Strasburg2 vous priant de la luy envoyer par promte addresse aussy bien que celle au sieur Camerarius3.
I'attend avec gran impatience monsieur le gran chancelier4 en Allemagne d'où il m'a promis envoyer ordres nécessaires, et tant que cela ne se fait ie suis icy come prisonnier n'ayant de quoy vivre et payer mes deutes.
Pour fin ie vous baise les mains et demeure passionnément, monsieur,
Vostre serviteur très humble
Marin.
De Zurig, ce 6/16 de Juin 1637.
Boven aan de brief schreef Grotius: Recepte le 3 de Ju[i]llet 1637.
In dorso: 16 Iuny Marinis; ... pour Strasburg, le chancelier, Camerarius qui est à Stochholm.