Mijnheer,
Mijn broeders rapport2 is conform uE. schrijven. Ick blijve geresolveert liever ongelijck van anderen te lijden dan het mijselve aen te doen; 'twelck ick soude doen soo ick
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eenig versoeck dede om in 't lant te mogen blijven, insonderheit nae de resolutie van mij te vangen uit crachte van het placcaet en sententie.3 Alpheus4 behoort een eerlick persoon, soo hooch verongelijckt en sijne getrouwe dienaer, sulcx niet te vergen. Dan in andere landen sijn oock princen die mij misschien soo clein niet achten en sullen, hoewel noit dienst van mij genoten hebbende. Wat dese luiden hier sullen dorven doen oft niet, Alpheus bij sijne tael persisterende, moet ick met het voortgaen van aenstaende Vergadering vernemen.5Blijft, mijnheer, nevens uE. huisvrouw6 ende goede bekenden den Heer bevolen,
uE. dienaer,
H. de G.
Den 1 Maert 1632.
Neef en nicht7 sijn thuisgecomen en doen haer gebiedenisse.
Adres: Mijnheer/mijnheer van Mede.8
Rijcklof Michaël van Goens aan Christian von Mechel, 10 september 17899
Voici, mon cher ami, le billet autographe du grand Proteus, dont je vous ai parlé, avec une copie et une traduction literale. Je vous l'offre pour votre collection de reliques de grands hommes dans la supposition que vous en ferez autant de cas que j'en ai toujours fait. Il est curieux par son contenu et par le moment critique de la vie de ce grand homme, où il a eté écrit, autant que par le nom de guerre d'Alpheus, qui est probablement le prince Frederic-Henri d'Orange. D'ailleurs il n'a jamais eté publié, autant que je sache. Il devoit avoir pour moi un interêt tout particulier, m'etant trouvé à peu près dans le même cas que ce grand homme et dans le même païs, excepté qu'on n'est pas allé jusqu'à me bannir ou m'emprisonner. On s'est contenté de me reduire à me demettre de toutes mes charges et de m'empoisonner. D'ailleurs j'avois par dessus lui l'avantage de tenir par ma naissance à deux païs également,10 dont les sentimens à mon égard etoient totalement oposés. Ainsi il ne m'a rien couté de renoncer sans retour à l'un pour me raprocher de l'autre. Je dois à votre païs le retablissement de ma santé. J'y laisse ce petit monument de ma reconnaissance. Je ne saurois mieux le confier qu'à un homme qui en fait l'ornement et à qui, quoique inconnu, j'ai eu la premiere obligation de l'accueil qu'on m'y a fait et des politesses dont on m'a comblé pendant un sejour de trois ans.
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Je me flatte à ce même titre que vous garderez volontiers ceci en souvenir de votre tres h[umble et] ob[eissant] serviteur,
Cuninghame van Goens.
De la Maison Rouge près Bâle, ce Septembre 10, 1789.
Adres: A monsieur Chretien de Mechel, conseiller de Bâle.
In de hand van Von Mechel: Reçue et rep[on]due le 11 Sept.